Aujourd'hui, j'ai téléphoné à l'association Rêves... vous savez ? Celle qui a reçu le bénéfice de nos premières anthologies.

Celle dont nous avons parrainé plusieurs enfants malades, pour leur permettre de réaliser leurs rêves, depuis le lancement de notre tout premier projet : L'Atelier de Mijoty.

Un simple coloriage... pas si simple... et des images, des mots, qui s'offrent en farandole  pour le sourire d'un enfant...

C'était un essai, une belle réalisation...

Ensuite, nous avons renouvelé l'expérience...

Qu'elle était belle cette "Boîte à Rêves" que nous offrions aux enfants en cette fin d'année-là !

Tout était désormais possible, même une "Marguerite'' dont les 103 pétales nous permirent en 2013 d'offrir un chèque de 3000 euros – somme dépassée depuis – à l'association qui fêterait en 2014 ses vingt ans d'activité en faveur des enfants malades.

Un livre magnifique, même si nous nous étions contraints à des images en noir et blanc, pour qu'il soit moins cher à l'achat... pour que tous puissent se le procurer facilement.

Tout cela a demandé un investissement personnel, la participation de nombre d'entre vous, participation bénévole, indispensable...

Je sais que j'aurais abandonné mille fois si vous n'aviez pas été là, avec vos encouragements, vos dons de mots, d'images, de temps.

Votre générosité a toujours été au rendez-vous... Aujourd'hui encore.

Lorsque nous avons lancé notre nouveau projet, peu se sont excusés, et jamais sans raison.

Un blog, c'est un espace de rencontre, d'amitié... c'est quelque chose de merveilleux, comme tous ces petits riens qui comptent et repeignent de bleu le gris qui a trop tendance à envahir nos jours.

Un espace de rencontre, un espace que nous avons utilisé pour donner du rêve à ceux qui en ont le plus besoin.

Notre "Mariage" avance, il sera – aucune des trois responsables de sa conception n'en doute – à la fois un beau livre, un recueil de textes étonnants, drôles, émouvants, et une histoire à découvrir au fil de ses lectures comme une pièce de théâtre, un roman, où nul ne peut refuser son rôle car il est capital pour le bon déroulement de l'intrigue.

Plus de soixante-dix auteurs et illustrateurs ont offert leur talent, avec l'humilité nécessaire à une oeuvre commune.

Je sais que ce n'est pas facile d'accepter une retouche pourtant parfois nécessaire pour que le tout ait un sens.

Je sais que ce n'est pas facile de tout suivre, que c'est d'ailleurs impossible puisque nous avons choisi de ne pas publier les derniers textes offerts... Il y aura des surprises que les lecteurs seuls de notre quatrième anthologie pourront savourer à loisirs... c'est ce que nous voulions.

Mais vous jouez le jeu, avec beaucoup d'humour, comme vous l'avez fait le plus souvent auparavant.

Restait donc les problèmes liés à la partie "administrative" de nos publications.

Assumer la vente d'un livre à plus de trois cents exemplaires, ce serait le rôle d'un éditeur... pas de simples blogueurs généreux.

D'un côté nous avons le travail lié à la souscription, à la réception des paiements, à la commande et à l'envoi des livres... de l'autre, une gestion financière qui passait jusqu'à maintenant par un compte privé...

Je ne souhaitais pas que cela reste ainsi, car c'est une porte ouverte aux suspiscions, aux demandes de contrôle.

Le plus simple étant que cette partie soit assumée directement par l'association pour laquelle nous avons oeuvré depuis le lancement des Anthologies Éphémères en 2011, je leur ai posé la question ce matin.

Le problème sera évoqué lors d'une prochaine commission à leur siège social, à Trévoux, dans l'Ain.

Je souhaite de tout coeur qu'une solution soit trouvée, solution qui permettrait une meilleure clarté, une visibilité sans faille.

En tant que bénévole, je continuerais à assumer le plus possible la souscription, car je sais que c'est le meilleur moyen d'augmenter les sommes générées par nos livres.

Plus aucun argent ne transiterait par mon compte personnel... ça, ce serait parfait !

Je reste donc dans l'attente de leur réponse, sachant que pendant ce temps Azalaïs, Polly et moi-même continons de travailler sur le quatrième manuscrit.

Merci à tous.

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