Notre chèque a pris le chemin de l'association Rêves. Il devrait y arriver aujourd'hui. Nous en aurons un accusé réception très vite.
Comme je vous l'avais annoncé, il est de 1700 €... C'est beaucoup, à notre échelle, car notre première participation à cette belle cause n'était que de 1000 €.
Je me suis donc interrogée, comme vous, sur l'utilisation possible de ces fonds.
Un rêve ? Deux ?
Plutôt que de rêver moi-même à ce qui pourrait être fait, j'ai contacté Juliette Mekhinini, la responsable des événements solidaires de l'association Rêves. Je préférais lui faire part en personne de mes souhaits, voir ce qu'il était possible ou non, sachant que sur leur site officiel, il n'est plus possible de voir le coût de chaque rêve en attente.
Nous avons discuté longuement... Je vous ai déjà dit combien nos relations avaient été cordiales. Elle m'a écoutée avec attention... et puis, parce que c'est son rôle, et qu'elle sait que ce que nous voulons c'est faire au mieux, pour les enfants concernés par leur action, elle m'a indiqué ce qui serait bien, vraiment très bien...
Les enfants ont des rêves, tout le monde le sait, des désirs, des envies que l'on ne peut pas toujours satisfaire. Mais ce sont des enfants, et, ce n'est pas parce qu'ils sont malades qu'il ne sont pas comme tous les autres enfants.
Je me demandais pourquoi tant de rêves concernaient des parcs d'attraction, Disneyland en tête... Mais je sais la magie de ce lieu, pour m'y être rendue moi-même il y a bientôt quatre ans.
Eurodisney, à Marne-la-Vallée, c'est un immense espace de jeux et de spectacles où, du plus petit au plus grand, chacun oublie ses soucis, petits ou grands, comme si une fée s'en chargeait pour vous le temps de la visite.
C'est magique.
C'est vrai... et beaucoup d'entre vous me diraient "ce n'est pas un rêve bien cher à réaliser".
C'est ce que je pensais aussi... Mais... Mais...
Mais imaginez que vous habitiez dans l'extrême sud de la France, que vous veniez d'une famille nombreuse, avec peu de moyens financiers (la maladie touche indifféremment pauvres et riches)... N'auriez vous pas envie d'emmener avec vous vos frères et soeurs ? Un enfant peut-il être heureux là-bas sans sa famille ?
Ce sont les rêves les plus difficiles à réaliser, ils coûtent cher, car l'association s'occupe de tout (voyage, hébergement, frais liés au cas particulier de la maladie de l'enfant).
Les "petits" rêves sont plus faciles à parrainer par ceux qui organisent des actions au sein d'une école, d'une classe, d'une petite association. Il est plus facile de réunir 800 € que 2000 €... nous le savons tous.
Alors... que faire ?
Eh bien, je ne crois pas avoir eu tort. J'ai dit à Juliette Mekhinini que, comme lors de notre premier recueil, je la laissais décider du rêve le plus urgent à réaliser.
Ce sera le rêve d'un enfant malade, un seul rêve, mais un beau rêve : celui d'un enfant dont la maladie fait vivre sa famille dans l'angoisse du lendemain, mais qui voudrait, pour une fois, rendre ce qu'on lui donne chaque jour, et être, une journée ou deux, un enfant comme tous les autres.
Pourquoi pas ?
...