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Depuis que j'ai appris son décès, grâce à Durgalola, alors que son silence m'inquiétait beaucoup, je suis restée sans voix. Inerte, alors que je devais, sans plus attendre, vous parler d'elle, de ce que nous lui devions.

Elle est partie sans bruit, nous laissant le silence de ses mots, ceux qui resteront sans aucun doute dans le cœur de ceux qui l'aimaient, dans les pages aussi de son blog et de nos anthologies.

Elle avait participé à presque toutes, sous le pseudonyme de Gazou.

Elle évoquait sur son blog des morceaux de sa vie, nous parlant parfois de la maladie qui l'emporterait finalement au mois de novembre dernier. Lorsqu'elle en parlait, c'était sans s’appesantir, trouvant même les mots de l'espoir pour ceux qu'elle rencontrait, pour ceux qui étaient dans la peine.

Il restera un sourire alors que je ne l'ai jamais rencontrée. Un sourire à la vie, une porte ouverte sur le rêve, si important pour tous.

Pour moi, elle était un peu Mijoty, la petite sorcière qu'elle avait animée sur nos pages.

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Et puis, c'est vrai, il y avait les rêves que nous voulions offrir aux enfants qui en avaient tant besoin. Ces rêves qu'il ne faut pas gâcher, mais qui parfois s'envolent de notre Boîte à Rêves.

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Il y aurait tant à citer de ses écrits... tant et tant, mais je ne peux pas laisser de côté ceux qu'elle nous avait offert pour Horizons, ces horizons pluriels que nous avons partagés dans notre dernier livre.

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Les hospitalisations se faisaient de plus en plus fréquentes, mais, malgré tout, malgré la souffrance, elle gardait son amour des petits bonheurs de la vie.

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J'ignore ce que deviendra la terre, mais je sais que de là haut, l'ange qui nous a quittés, Sol-Ange, chante avec les oiseaux et brille dans notre nuit.

Merci d'avoir été parmi nous, Gazou, merci pour tous les mots offerts.

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Merci aussi aux amies qui m'ont avertie...