Il y a bien longtemps que je me dis qu'il faut absolument continuer à vous expliquer ce qu'il est bon de savoir pour que le manuscrit publié en auto-édition n'ait pas de problème de mise en page lors de son impression...
Alors, juste pour vous, quelques pistes supplémentaires.
Les images sont des captures d'écran réalisées à partir de ma version de Word, soit 2007.
La version de 2010 change peu. En ce qui concerne les versions précédentes, il faudra que vous cherchiez un peu, pour adapter ce mode d'emploi à votre version personnelle.
Alors, voilà. J'ouvre mon logiciel de traitement de texte et je me trouve devant ma première page.
J'espère de tout coeur que je ne vais pas réveiller votre angoisse de la page blanche...
Le bandeau qui affiche les possibilités de ce logiciel comporte plusieurs onglets.
L'accueil, tout d'abord. C'est celui qui apparaît en premier, qui vous permet de choisir votre police de caractères, sa couleur, les dispositions des paragraphes dans la page, le style de ces paragraphes...
Nous l'évoquerons une autre fois.
Le second onglet est celui d'insertion.
C'est ici que nous nous rendrons pour insérer des numéros de pages, des images, des tableaux, des caractères spéciaux... entre autres.
Le troisième est celui de la mise en page.
C'est celui que je vais utiliser aujourd'hui, en premier.
En effet, si vous utilisez le mode "insertion" pour insérer un saut de page dans votre document, vous n'aurez pas la possibilité d'avoir des pages différentes dans leur présentation.
Ce qu'il faut, c'est faire appel au module "mise en page", comme je vous le montre sur cette image.
Au lieu d'insérer un simple "saut de page", j'insère un "saut de section, page suivante" qui permet de déterminer, pour chaque page, tous ses paramètres. Tant que vous n'aurez rien modifié, d'une page à l'autre, la mise en page restera la même pour toutes les sections déterminées.
Mais, ce qui est important, c'est de pouvoir gérer les numéros de pages, si vous ne souhaitez pas qu'ils soient cadrés au centre.
En page paire, ils seront à gauche, en page impaire, ils seront à droite, et il arrive même qu'il ne faille pas qu'il y ait de numéro. Donc, ces sauts de sections vous aideront à gérer la présence ou non de ces numéros.
Pour faire apparaître mes en-têtes et pieds de pages, la solution la plus rapide est de double-cliquer à l'endroit de la page où ils se trouvent.
Si vous regardez bien, j'ai coché dans le bandeau du haut la case "pages paires et impaires différentes".
Je vais positionner mon curseur sur le pied de page, puis y insérer un numéro de page.
Je suis en page impaire, mon numéro de page sera donc à droite.
Si je n'avais pas coché "pages paire et impaire différente", le numéro de la page suivante se serait affiché également à droite. Là, il n'y a rien. Il faut déterminer la place du numéro des pages paires.
Une fois ce numéro inséré, toutes les pages paires l'afficheront dans la même disposition, sauf indication contraire précisée dans une section déterminée.
Nous avons donc décidé de la place de ces numéros de pages, nous pouvons également en déterminer le format, la couleur, la taille... faites des essais à votre idée. Généralement, le plus simple est aussi le plus agréable dans la lecture de votre livre.
Maintenant, il faut nous inquiéter de ces "sections" que nous avons déterminées et de ce que nous pouvons en faire.
Dans votre document, sauf avis contraire, toutes les pages paires se ressembleront, et toutes les pages impaires se ressembleront.
Elles sont liées entre elles.
Vous avez vu sur mes captures d'écran "identique au précédent".
Il s'agira bien de la précédente page paire, pour une page paire, et de la précédente page impaire pour une page impaire.
Le bouton qui sert à les lier ou à les délier est dans le bandeau d'outils des options des en-têtes et pieds de pages.
Pour délier une page de la page précédente, dans sa catégorie, il suffit de cliquer sur ce bouton, qui apparaîtra alors sans fond orangé, et la mention "identique au précédent" disparaîtra de la page. (Ne pas oublier d'avoir bien mis son curseur à l'endroit désiré.
Ensuite, c'est un jeu d'enfant. Il suffit de penser que tout se passe d'amont en aval, la première page étant la source et la dernière l'embouchure de votre manuscrit.
Vous pouvez supprimer un numéro en déliant à la fois la page précédente (attention, il s'agit de la page précédente de la catégorie - paire ou impaire) et la page suivante (paire ou impaire) en maintenant ainsi toute la numérotation de votre manuscrit.
Vous pourrez agir sur les marges, la disposition de votre manuscrit sur la page (haut, centré, ou bas) sur l'ensemble de votre document ou seulement sur une section particulière (utile pour centrer une image dans la page, par exemple)
Et puis, surtout, ne plus utiliser les passages à la ligne pour aller d'une page à l'autre sachant que votre imprimant et celle de l'imprimeur ne réagiront pas pareil lors de l'impression.
Un exemple avec la double-page de Martine Madelaine-Richard dans notre Boîte à rêves.
La page de gauche - numérotée - est en alignement vertical "justifié", la page de droite ne comporte pas de numéro et elle est en alignement vertical "centré".
En affichant l'arrière plan du document...
... nous obtenons une page sans saut de ligne, sans rien qui puisse être interprété au moment de l'impression.
Un saut de page est un saut de page pour tous, un centrage ou un alignement haut ou bas est le même pour tous.
... et votre manuscrit n'en sera que moins lourd à transmettre par voie électronique.
Si vous avez des questions...
...