Polly a raison... il y a des erreurs dans ma généalogie.
Heureusement que nous sommes trois pour suivre le fil. J'ai un peu tendance à m'y entortiller, comme un papillon pris dans une toile d'araignée.
Alors... Je commencerai par Marie.
Lorsque j'ai pensé à elle, au départ, je l'ai imaginée en héroïne de conte de fée, parfaite, dans un environnement qui ne le serait pas tout à fait.
C'est vrai que Marie est trop belle, trop forte, trop diplômée, trop tout...
Mais je suis certaine qu'elle peut vivre pourtant, exister, comme elle existerait dans la réalité après avoir affronté l'indifférence puis la jalousie de sa mère...
... Forcément. En lisant les textes écrit en 2012 par Annette dans le cadre de la Petite Fabrique d'écriture, on peut penser qu'Édith cherche à faire croire que sa fille est absolument incapable de s'assumer, de vivre sa vie sans elle.
Édith nie l'évidence : Marie est une jeune femme accomplie désormais, et tout à fait à l'aise dans son rôle de future mariée.
Marie, ce serait Cendrillon dans un autre contexte, une héroïne d'aujourd'hui, au caractère bien trempé, douce en apparence mais tenace, capable de déployer toutes ses capacités pour faire aboutir ses projets.
Confiée à une nounou peu affectueuse, jouant la poupée obéissante pour faire plaisir à sa mère, mais rêvant d'être différente, libre comme l'est l'oncle Marcel (FMarmotte5) dont elle aime les livres... Ne lui a-t-il pas offert son tout premier alors qu'elle ne savait même pas lire ?
Elle a été mise en pension, dès que sa mère a compris qu'elle lui faisait de l'ombre.
Là-bas, il a fallu montrer ce qu'elle savait faire. Elle avait peu d'amies, sans doute parce qu'elle rêvait un peu trop.
Donc, pour passer le temps, pour oublier les moments de détresse bien compréhensibles à cet âge, elle a travaillé d'arrache-pied, jusqu'à franchir toutes les étapes qui l'ont menée au métier qu'elle exerce aujourd'hui.
Ce n'était pas de l'ambition... seulement une énorme envie de montrer qu'elle n'était pas aussi sotte que sa mère le disait, l'envie d'obtenir d'elle au moins une approbation.
Cependant, aux vacances, il fallait bien revenir au village...
Adolescente solitaire, elle continuait à fuir sa maison et non pas ses obligations. Elle adorait retrouver Alfred – maître de la jument Lubie (Valentyne) – et l'oncle Marcel. Elle admirait ces deux amis qui échangeaient sur tout et lui faisaient connaître et apprécier chaque moment vécu au plus près de la nature. Sans doute avait-elle trouvé auprès d'eux l'affection et la compréhension qui lui manquaient.
Marie a un frère dont on ne sait pas grand chose... sinon que c'est grâce à lui que Marie a rencontré Clément... (Mais ça, vous le lirez dans l'anthologie... après sa parution.)
Elle a aussi un cousin, Martial (jill-bill), à peine plus âgé qu'elle, qui aurait bien voulu être un peu plus qu'un cousin, mais dont elle a toujours repoussé les avances. La petite soeur de Martial, Lucie (Agathe), qui a l'âge de Marie, aurait pu être son amie si elle n'avait été la peste dont tous ceux qui ont été dans sa classe se souviennent encore.
Il me faudra des noms pour compléter son arbre...
...
Bien sûr, comme toujours pour cette anthologie un peu particulière j'attends vos suggestions. :)
Merci à tous.