Quand on ne sait plus à quel saint se vouer, on fait n'importe quoi, même écrire à des gens que l'on ne connaît pas vraiment, juste parce qu'on a l'impression qu'ils peuvent être touchés par une action solidaire, et en aider les responsables... juste un peu.
C'est ainsi que j'ai écrit à Stéphane Bern qui est à la télévision, l'après midi, dans une émission que j'ai entre-aperçue, parfois. (J'avoue n'être pas une téléphile assidue.)
"Comment ça va bien ?"...
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Bonjour Monsieur,
Vous êtes sans doute sollicité de part et d'autre chaque jour, j'en ai bien conscience.
Pourtant, je ne veux pas penser que vous serez insensible à ce pourquoi je m'adresse à vous.
Je ne parle pas en mon nom, mais au nom des 170 auteurs et illustrateurs qui sont, depuis 2011, membres d'un collectif, "Les anthologies éphémères", qui publie en auto-édition des livres vendus au profit de l'association Rêves.
Nous ne gardons rien pour nous, nous n'avons qu'un seul but : parrainer des rêves d'enfants malades... Nous en avons déjà parrainés 5, en totalité ou en partie, et avons versé à ce titre près de 8000 euros à notre association partenaire... grâce à la publication de quatre livres rédigés à plusieurs mains, sans que les auteurs et les illustrateurs se soient jamais rencontrés, à de rares exceptions près.
J'aimerais vraiment pouvoir vous en parler, pouvoir vous montrer nos réalisations, qui sont de plus en plus abouties.
Le dernier de nos livres est presque un roman, ce qui était un vrai défi alors que nous étions 93 auteurs et illustrateurs à y travailler.
Plusieurs années de travail, plus de six mois de mise en forme... et un livre à vendre.
Pour l'instant, le bouche à oreille a permis d'en vendre 200 exemplaires... mais ce n'est pas assez.
Saurez-vous nous aider, par l'un de ces clins d'œil qui nous ravissent quand vous nous conduisez ici ou là, par l'intermédiaire de vos émissions ?
Dans l'attente de votre réponse, je vous prie de croire, Monsieur, en mon profond respect.
Quichottine
Je n'avais pas grand espoir... parce que, comme je l'ai écrit, il doit être sollicité de toute part et qu'il n'a que deux yeux... deux mains...
Mais j'espérais que nous aurions de la chance, et qu'il avait aussi un coeur, pas seulement le sourire qu'il sait offrir à ceux qui le regardent et la capacité de s'émerveiller et de parler de ce qu'il aime.
J'ai aimé, moi, l'écouter évoquer les "Secrets d'Histoire", alors, pourquoi ne pourrait-il parler de ce livre pas tout à fait comme les autres ?
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Je n'ai pas eu de réponse, même pas un simple avis de réception. Un coup d'épée dans la mare des célébrités où seuls ceux qui savent nager survivent.
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Moi, j'ai coulé. :(
(article programmé)