Un rêve ou plutôt deux ?
Nous avions réalisé le rêve de Maguelone grâce à notre première anthologie…
Nous avons réalisé le rêve de Meriem grâce à la seconde…
Que ferons-nous grâce à notre Marguerite des possibles ?
Les sommes récoltées ont doublé le résultat des deux premières souscriptions. Alors…
Un rêve... ou plutôt deux ?
J’ai eu au téléphone la personne de l’association Rêves qui s’est occupée de nous là-bas depuis le départ de Juliette.
Un rêve ? Deux ?
Plutôt deux en fait.
Deux rêves qu’ils m’ont proposé de choisir.
Souvenez-vous, nous ne l’avons jamais fait…
Par respect pour l’association, en qui j’ai confiance,
Par respect pour les enfants parrainés et leurs familles.
J’ai expliqué mes raisons là-bas et aussi ici. Je ne veux pas que l'on puisse dire que j'ai favorisé un enfant plutôt qu'un autre, ceux que nous parrainons me sont inconnus.
Un rêve d’enfant malade c’est toujours important, mais il arrive que ce soit encore plus important pour un enfant que pour un autre.
L’urgence dépend de la maladie de l’enfant, en premier, selon moi. De son état, du bien qu’il tirera de ce rêve à réaliser... Et seule l'association est à même de choisir en toute connaissance de cause.
Par respect pour les objections que l’on m’a faites ici, j’ai demandé à ce que ce soient deux rêves différents, pas tous les deux pour Eurodisney.
Non parce que je trouve qu’il y a mieux à faire (j’ai vu les yeux émerveillés des enfants qui m’accompagnaient lorsque je m’y suis rendue en 2007, je sais aussi le bonheur que j’ai ressenti moi-même devant la magie déployée) mais parce que je ne suis pas seule à décider.
Un parc Disney, c’est à la fois grandiose et plein de toutes ces petites choses qui touchent profondément l’imaginaire enfantin… et pas que.
Mais je comprends et j’admets toutes les objections.
Donc, il y aura deux rêves, dont l’un sûrement sera là-bas… Mais je ne peux rien vous dire de plus pour l’instant : je n’en sais pas davantage.
Le chèque de 3000 € que nous remettrons à Rêves en votre nom le 12 octobre sera bien utilisé pour le but que nous nous sommes fixés : permettre à un enfant de réaliser le rêve qui l’aidera à oublier un peu les incertitudes de son avenir, les contraintes de son passé qui n’a généralement rien à voir avec celui de nos enfants à nous, et d’accepter en toute confiance son quotidien.
Vivre, c’est important, et, quand on a trois ans, cinq ans, dix ans ou davantage, quand on est gravement malade et qu'on voudrait tant ne pas l'être, prendre le temps pour une journée de rêve, une journée hors du temps, hors de sa maladie et de ses tourments, c’est merveilleux.
Un enfant… non deux.
Un rêve… non, deux !
Et ce sera grâce à nous, à vous qui vous êtes impliqués dans ce projet et qui avez été les artisans de sa réussite.
Merci !